PAULINE BEUGNIES
MARRAINE DU MOIS DU DOC
Pauline Beugnies accompagne cette nouvelle édition 2024 et pour l'occasion, la réalisatrice nous partage ses films documentaires coup de coeur sur Sooner. Après s'être intéressée de près à l'émancipation de la jeunesse égyptienne, la cinéaste carolo revenait en Belgique avec son troisième long-métrage "Petites" (nommé aux Magritte en 2022) pour rencontrer cette génération d’enfants, aujourd’hui devenu.e.s adultes, confrontée à l'affaire Dutroux. Bouleversé.e.s dans leur initimité, ils nous racontent leur version de l’histoire. En mars 2020, elle rejoignait aussi un collectif bruxellois de réalisateur·rice·s pour échanger sur Skype avec plusieurs soignant·e·s de première ligne, mobilisé·e·s face à la pandémie de Covid dans un documentaire de 1h51 "Le souffle court". Les deux documentaires sont à découvrir sur Sooner.
Voir un documentaire est un acte engageant
"Le cinéma documentaire a changé mon rapport au monde, mon rapport à l’autre. Les films de cette sélection offre chacun à leur manière une rencontre de l'Autre à travers un regard singulier. Non sans tension, cette rencontre peut amener de l’empathie et aussi de l'inconfort. Un inconfort qui me semble salutaire car il peut nous amener à nous déplacer, à voir le monde un peu différemment, à revoir nos idées reçues. Regarder un documentaire est un acte engageant. J’affectionne particulièrement les films qui provoquent des tensions intérieures, des résistances qui finalement font bouger les choses. Cette sélection reflète aussi la richesse et la diversité de la création documentaire en fédération Wallonie Bruxelles."
NOS COLLECTIONS THÉMATIQUES
Du 1er au 30 novembre, découvrez une sélection d’oeuvres d’auteurs de qualité autour de thématiques actuelles comme l’exil et la migration, le handicap, l'émancipation féminine, les soins de santé, la création artistique,...
ADIEU SAUVAGE
Sergio Guataquira Sarmiento
En Colombie, les « Blancs » pensent que l’Indien d’Amazonie ne ressent rien car dans sa langue, il n’y a pas de mots pour désigner les sentiments. Est-il possible que tout un peuple ne ressente rien et n’ait aucun mot pour parler d’amour ? Le réalisateur Sergio Guataquira Sarmiento, lui-même descendant d’une communauté autochtone colombienne presque disparue, part à la rencontre des Cacuas pour parler de leurs sentiments, de leurs amours, de leur solitude. Ce faisant, il renoue avec sa propre indianité.